Communiqué de Presse

BOUCONVILLE-SUR-MAD – Espaces naturels

BOUCONVILLE-SUR-MAD – Espaces naturels

Le 30 janvier 2014, l’Etablissement Public Foncier de Lorraine confiera la gestion de la zone humide de Girondel à Bouconville-sur-Madt (Meuse) au Conservatoire des Espaces Naturels dans le cadre d’un bail de 99 ans.

L’EPFL a pour mission d’acheter des biens afin de faciliter notamment le renouvellement urbain et la reconversion des friches industrielles. Moins bien connue, la mission de préservation des espaces naturels remarquables figure également dans ses priorités.

En 2010, la Région Lorraine, l’agence de l’Eau Rhin-Meuse, le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN – anciennement Conservatoire des Sites Lorrains) et l’EPFL se sont associés afin d’intervenir en faveur de la protection des noyaux de biodiversité lorrains constitutifs de la trame verte et bleue régionale.

Dernier en date à avoir été acquis par l’EPFL, l’espace naturel remarquable de Girondel à Bouconville-sur-Madt, vaste de 67 hectares, présente un intérêt écologique car il constitue un lieu d’accueil de diverses espèces d’oiseaux. Ce milieu marécageux sensible tend à disparaître, et avec lui la richesse ornithologique, faute d’intérêt ou parce qu’il est affecté à d’autres usages. Le CEN à qui l’EPFL confiera la gestion du site par bail emphytéotique de 99 ans fera notamment en sorte de restaurer le ruisseau des Aulnes et ainsi de préserver la zone humide.

Ce partenariat s’inscrit dans la poursuite d’actions engagées dès 1991. La Région Lorraine, le CEN et l’EPFL s’étaient alors associés pour mettre en oeuvre une politique de protection du patrimoine naturel sensible en Lorraine. Sur sollicitation de la Région ou du CEN, l’EPFL a été chargé de l’acquisition de huit sites couvrant 93 hectares : en Meurthe-et-Moselle (Arnaville, Rosières-aux-Salines, Sancy), en Meuse (Billy-lès-Mangiennes) et en Moselle (Apach-Montenach, Francaltroff, Lening, Sarreguemines). Ils ont tous été mis à disposition du CEN sous baux emphytéotiques pour une durée de 33 ans (puis étendue à 99 ans) de façon à développer la connaissance scientifique de ces milieux et à mettre en oeuvre les mesures permettant de les préserver durablement.

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